Première réunion d’un nouveau mandat mardi dernier
L’arrondissement a tenu sa première réunion du conseil mardi soir dernier, au cours de laquelle des employés de la ville et des élus se sont réunis en personne pour répondre aux questions des citoyens et pour voter sur des initiatives. Cette réunion a également marqué la première réunion tenue en présentiel depuis le début de la pandémie.
Cette semaine, une séance extraordinaire du conseil municipal a également eu lieu pour présenter et discuter des prévisions budgétaires de l’arrondissement pour 2022 ainsi que du programme décennal sur les immobilisations pour 2022 à 2031 (PDI). Les élus ont également répondu aux questions des résidents, autant à propos du passage à niveau à Ogilvy que le manque de places de stationnement sur rue.
La réunion a lieu le premier mardi de chaque mois et les citoyens peuvent y assister virtuellement ou en personne. La réunion de novembre a eu lieu avec deux semaines de retard, considérant les élections municipales du 7 novembre. Les résidents peuvent également envoyer leurs questions pour que la mairesse et les conseillers municipaux y répondent.
La mairesse de l’arrondissement nouvellement assermenté, Laurence Lavigne Lalonde, était présente, ainsi que les conseillers de ville Mary Deros, Sylvain Ouellet, Josué Corvil et la nouvelle conseillère pour Villeray Martine Musau Muele.
Tous les élus ont remercié leurs électeurs de s’être déplacés pour voter et ont remercié ceux et celles qui les ont soutenus et leur ont accordé leur confiance.
Prévisions budgétaires
Le nouveau conseil a tout d’abord discuté des prévisions budgétaires pour 2022, qui seront ensuite transmises au comité exécutif de la Ville de Montréal. Pour l’année à venir, l’arrondissement prévoit un budget de 61 669 100 $, soit environ 2,2 % de plus que le celui de 60 365 500 $ de l’an dernier.
«Cette année, nous n’avons pas pigé dans les surplus autant que l’année dernière, ce qui est une bonne nouvelle», a déclaré la mairesse. Les priorités cette année sont le maintien au même niveau de la taxe locale, l’équilibre budgétaire et la croissance des revenus locaux notamment ceux liés à la transition écologique.
L’arrondissement souhaite rationaliser ses dépenses liées aux opérations, marquant une baisse de 433 000 $. L’arrondissement prévoit également de maintenir la taxe locale à environ 5¢ par 100$.
Petit budget, gros arrondissement
«Desfois on peut se dire que 60 millions de dollars, c’est quand même beaucoup d’argent», a remarqué la mairesse, mais a autant précisé que «60 millions pour payer tous les employés de l’arrondissement et s’assurer d’entretenir adéquatement tout ce réseau-là et offrir des services adéquats à nos 148 000 habitant, eh bien, c’est un budget qu’il faut bien gérer parce qu’on n’a pas de place à l’improvisation.»
Pour chaque dollar dépensé, 18,5 ¢ vont aux sports et aux loisirs, 15,2 ¢ aux routes et à l’éclairage et 13,4 ¢ à la culture et aux bibliothèques. La ville espère équilibrer les services offerts aux citoyens tout en optimisant l’argent dépensé sur les opérations.
Une grande partie du budget annuel est transférée à l’arrondissement par la ville-centre, soit environ 48 millions de dollars. Près de 4 millions de dollars sont recueillis localement grâce à des services comme les bibliothèques et les arénas, le stationnement payant et l’occupation du domaine public.
Programme décennal d’immobilisations (PDI)
Le nouveau conseil a également présenté le PDI pour les années 2022 à 2031, un plan pour les infrastructures à long terme, telles que les bâtiments de la ville, les routes et les parcs.
«Pour l’arrondissement sur 10 ans ça représente 70 millions notre PDI. Il y en a 28.5M protection des immeubles, 28M qui est pour la réfection routière et les aménagements sur les rues et 12.6M pour réaménagement des parcs.», a souligné la mairesse Lalonde.
La mairesse a ajouté que l’arrondissement pourrait aussi compter sur des revenus supplémentaires de la part de la Ville de Montréal qui offre des subventions pour des projets spécifiques. Dans Parc-Extension, l’arrondissement souhaite réaménager la piscine Saint-Roch, construire des infrastructures pour apaiser la circulation et réaménager le parc Bloomfield.
L’adoption du plan décennal a été votée à l’unanimité et sera présentée à la Ville de Montréal dans les prochaines semaines.
Période de questions
Suite à la présentation de la prévision budgétaire et du PDI, la parole a été donnée aux citoyens pour une période de questions. C’était également la première fois en plus de 20 mois que les résidents étaient autorisés à revenir à l’hôtel de ville pour participer en présentiel.
La question du passage à niveau Ogilvy a de nouveau été soulevée par Simon Bouchard, qui a demandé quand le passage serait ouvert au public. Celui-ci a encore été bloqué au cours des dernières semaines par des clôtures temporaires.
La mairesse Lalonde a répondu qu’il y avait eu des perturbations dans l’approvisionnement de certains matériaux de construction. «Nous allons chercher à trouver une solution temporaire afin de garder le passage ouvert», a-t-elle déclaré.
La question du stationnement sur rue a également été soulevée pendant la période de questions, avec de nombreuses plaintes de résidents de Parc-Ex. La résidente Nada Temerinski a évoqué la difficulté de trouver du stationnement sur Beaumont autour de Champagneur, même avec des zones de vignettes nouvellement mises en place. Elle a également affirmé qu’un garagiste utilisait la rue pour travailler sur des voitures.
Mary Deros a répondu qu’elle était au courant de la situation et qu’elle avait elle-même vu les garagistes occuper du stationnement résidentiel. «L’information avec des photos a été envoyée aux services, les inspecteurs devraient faire leur travail d’ici peu, en espérant que les garagistes respecteront de faire le travail dans leurs garages et ne prendront pas tout le stationnement des citoyens», a déclaré Deros.
La prochaine réunion du conseil d’arrondissement aura lieu le mardi 14 décembre 2021. Les résidents peuvent soit suivre la réunion virtuellement, soit y assister en personne, si l’espace le permet.